jeudi 22 juillet 2010

Victime de l'emprise de sa mère

DETRUITE PSYCHOLOGIQUEMENT PAR SA MERE ET SON FRERE

Je publie aujourd’hui le commentaire d’une femme de 51 ans qui souffre au plus profond d’elle-même du comportement dévalorisant, destructeur de sa mère et de son frère.

Je ne peux lui répondre directement car elle ne m’a pas laissé son adresse mail.
Ce commentaire semble être un appel à l’aide. Malgré le manque d’information sur son histoire personnelle je publie, ci-dessous, sa souffrance afin qu’elle soit écoutée, entendue et comprise.


« Bonjour,
Je suis une femme de 51 ans, j'ai coupé les ponts avec ma mère et mon frère il y a plus de 2 ans,
je ne pouvais plus supporter les insinuations, les brimades, les moqueries, reproches depuis toujours.

Rien n'était jamais bien pour eux venant de moi .... l'amour de ma mère pour mon frère, le portant haut et vis versa l'amour et le respect de ma mère envers la femme de mon frère "ma chérie, par-ci, ma chérie par là devant moi" alors qu'elle ne m'a jamais témoigné d'affection, de respect, de petits mots gentils ...

Juste avant le clash, j'avais eu une conversation avec ma mère qui semblait comprendre et même dire qu'elle était désolée avec la larme à l'œil .... Et j'ai cru qu'elle avait compris, mais non, le lendemain, elle recommençait ... Elle reprenait la femme de mon frère par les épaules avec plein d'égards ....elle voyait que ça me faisait mal, mais faisait mine de l'ignorer, ça la faisait même sourire de voir mon visage meurtri.

Et c'est seulement lorsque j'allais vraiment mal qu'elle voulait m'aider, qu'elle se montrait gentille et dès que je relevais à peine la tête, elle me redonnait le coup de grâce,
me faisant culpabiliser sous le couvert du sourire jubilatoire... je ne comprenais pas son jeu et celui de mon frère qui était identique ....

Je suis actuellement en thérapie chez un psy, je sais que je suis une victime, que je les ai laissés me maltraiter par peur de je ne sais quoi ? Ils me faisaient perdre tous mes moyens car tout était broutilles pour eux ..

ILs me disaient les choses en souriant, en se regardant tous les deux...et pour eux, j'étais parano, susceptible ... et eux passent pour des personne bienveillantes, gentilles. La famille, les amis n'y voient que du feu, j'ai expliqué à certains, et ils me condamnent et les plaignent.

Aujourd'hui, je me sens à nouveau détruite : Mon frère est revenu à la charge dans 2 emails. Dans l'un il se montre très gentil, si bien que j'ai eu de la compassion et 2 jours après, il se montre cruel, appuyant sur tous les points sensibles qu'il a pu pour m’atteindre. Je ne pensais pas, mais ça m'a atteint intérieurement.

Sur la colère, je lui ai répondu que je coupais les ponts définitivement grâce à lui....etc...

Aujourd'hui, je suis encore plus détruite, je ne mange plus, je ne dors plus, je suis très mal, crise d'attaques de panique .... Déjà que la rupture est quelque chose de très dure pour moi, là, c'est le bouquet ! Et je me demande parfois, si je ne ferais pas mieux de retourner vers eux, tant pis, juste histoire de moins me sentir coupable !! Et ensuite, je me dis que je ne pourrais plus les entendre, ni voir leurs mimiques car je les connais trop et le fait de les avoir mis à distance durant plus de 2 ans, tout m'est apparu encore plus fort...

Tout est très clair devant moi et pourtant, je souffre terriblement, j'en ai marre de ne pas me sentir forte au point de les ignorer ... IL faut dire que nous habitons à 1km à 5 kms les uns des autres et que je n'ai plus la possibilité de déménager. Je viens d'emménager il y a seulement 2 ans en partie parce qu'ils m'ont fait croire que revenir près d'eux serait une bonne chose pour nous tous, ils m'ont appâtée de loin car à ce moment là, nous étions à plus de 60 kms. J’ai cru à leur belle histoire de famille, ils ont su me convaincre .....

J'ai résumé au mieux, mais j'aurais tellement de choses graves à révéler !!! Merci de me lire. »

Chère Madame,

Apparemment vous avez toujours été dévalorisé par votre mère et votre frère, se faisant complice de celle-ci, s’y est mis aussi.

Vous êtes victime de violence psychologique que j’ai décrite dans l’article : DEFINITION DE LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE dont l’intention de nuire est ici évidente.
Ils savent que leurs propos vous touchent au plus profond de vous-même, mais ils continuent inlassablement à vous martyriser psychologiquement.

Malgré votre âge, vous êtes victime de maltraitance de l’enfant. Et ce, depuis votre plus jeune âge je suppose. C’est la douche froide, avec un coup je t’accepte, un coup je te rejette. Recevoir l’amour MATERNEL pour un enfant est primordiale pour son développement affectif.

Cet amour sans cesse recherché fait que vous essayez de vous conformer à ses exigences en vous oubliant totalement. Vous oubliez de prendre soin de vous, du choix de vos désirs par peur d’être rejetée par votre mère, de ne plus avoir son amour.

Votre mère agit avec perversité, vous manipulant, aidée en cela par un complice : son fils.

Ils vous ont complètement déstabilisée par leur comportement. Vous êtes en état de choc émotionnel qui peut se comparer à l’état de choc post-traumatique.

Ils vous détruisent psychologiquement et vous vous sentez coupable ? Coupable de quoi ? Vous dites qu’ils vous ont appâtée.

VOTRE MERE EST TOXIQUE.

En effet, c’est le mot juste ; Pour moi cela s’apparente à l’emprise que j’ai décrite sur mon blog. L’emprise mène à la fusion qui ne reconnaît plus le droit d’être un sujet autonome et dont l’altérité est niée

Votre mère veut exercer son emprise sur vous afin de vous posséder, que vous lui soyez soumise, à sa merci. Mais de quelle emprise s’agit-il ? Il serait intéressant de connaître sa personnalité.

Il faut reprendre confiance en vous, apprendre à vous valoriser, vous estimer, bref à vous renarcisser.

Pour cela vous devez mettre des distances avec votre environnement qui vous détruit. Il faut couper le lien qui vous retient prisonnière, puisque ce lien est pathologique.

FUYEZ, FUYEZ ET QU’ILS NE VOUS RATTRAPENT PLUS.

Il court il court le furet, le furet du bois jolis. Il est passé par ici, il repassera par là, là, où…….

mardi 20 juillet 2010

EMPRISE OBSESSIONNELLE


LA PERSONNALITE OBSESSIONNELLE


La personnalité obsessionnellene doit pas être confondue avec la névrose obsessionnelle décrit par Freud que l’on nomme aujourd’hui trouble obsessionnelle compulsif ou « TOC ». C’est un vrai trouble mental dont les pensées obsessionnelles génèrent de l’angoisse de plus en plus invalidante. Pour faire barrage à ces angoisses, elle met en place tout un scénario, un cérémonial qu’elle s’oblige à exécuter. C’est ce qui est appelé « compulsion » de répétition. Cela vient parasiter sa vie.


Selon Freud les pulsions de vie (amour) et de mort(haine) qui existent en chacun de nous sont dans la névrose obsessionnelle en conflit car il y a prédominance des tendances destructrices. Celles-ci ne peuvent être refoulées dans l’inconscient et c'est ce mécanisme qui produit l'angoisse laquelle est combattue par des pensées compulsives…..Il s’ensuit angoisse, insomnie, syndrome anxio-dépressif....

La personnalité obsessionnelle ne souffre ni d’angoisse, ni de TOC , mais son schéma de fonctionnement est caractérisée avant tout par le contrôle, la rigidité, l’entêtement, l’autoritarisme, le doute, l’indécision, le sadisme.

Il ne peut lâcher-prise. Il est dans l’intellectualisation de la pensée et privilégie la logique, le raisonnement et l’analyse au détriment de ses émotions


C’est une forme particulière de la peur qui fixe et qui retient .C'est une déviance de l'esprit discipliné dont le comportement se rigidifie, se ritualise. Il est dans une quête sans fin de sécurité qui l'empêche de lâcher prise, il ne peut être que dans le contrôle, et rester hyper-vigilant.

Il s'implique énormément dans son travail aux dépens de ses loisirs et des relations humaines. En effet, cette implication s’explique par le fait que la confiance dans la perfection de ses collaborateurs est limitée.


Il s’oblige à tout contrôler car il est en même temps très rigide, très perfectionnistes. Il lui est très difficile de déléguer des tâches ou même de travailler en équipe, car il voudrait que tout le monde travaille à sa manière.


Il est très rigide, scrupuleux sur les questions de valeur, de morale.


- Il a du mal à jeter des objets, même sans valeur marchande ou sentimentale.

- Il est plutôt avare et a tendance à économiser l'argent car il anticipe des difficultés futures.

Sur le plan personnel c’est une personne très difficile à vivre ; elles sont très exigeantes, dominatrices, égoïstes, avares, vérifient tout car pensent que leur façon de faire est la meilleur ; elles ont besoin de contrôler, argumenter.


L’EMPRISE


Séduction dans le partage d’idéaux.

Avant la mise en place de l’emprise il y a bien sûr l’établissement d’un lien qui se crée par l’attirance de l’un vers l’autre, comme dans toute relation qui débute. C’est voir l’autre de façon sublimée, avec des qualités certaines.




C’est avant tout une relation d’objet qui se met en place avec une opération de séduction en étant toujours disponible, en proposant des choses à faire ensembles afin de le sentir proche et aimant en l’influençant pour le posséder. Tout deux partagent les mêmes idées et idéaux et ont le sentiment d’appartenir au même univers.


Un lien puissant se tisse.

La personnalité obsessionnelle (ayant une fixation au stade sadique-anal du développement de la personne) veut tout maîtriser sur le mode de la rétention, du contrôle des fèces. Lui seul décide, l’autre n’existe pas en tant que sujet désirant, mais en tant que chose contrôlable, manipulable afin de le posséder totalement.

La fusion est recherchée. Cela devient une relation fusionnelle. L’autre n’existe plus en tant que sujet désirant, son altérité est niée, tout comme chez le pervers narcissique. L’autre ne doit faire qu’un avec lui.


Il s'agit, écrit Dorey "de ramener l'autre au statut d'objet entièrement assimilable" Le sujet, chosifié par l'emprise qui est exercée sur lui, devient alors support de l'illusion que la différence n'est pas.

Il exerce son emprise d’abord par une influence insidieuse, par un contrôle permanent et par des intrusions répétées dans son espace personnel et dans son intimité.




Cette emprise se poursuit par la contrainte et la prise du pouvoir en obligeant l’autre à agir comme il l’entend, en pensant selon des normes qu’il lui impose. C’est un véritable despotisme.




Il a tendance à s’opposer ou à contrarier les projets autres que les siens propres, à argumenter à l’infini et à entraver toute initiative étrangère. Son emprise est totalitaire en exerçant une domination absolue. Celle-ci est assurée essentiellement par la force.


La victime de l’obsessionnel peut réagir soit en se révoltant ou par la soumission.


L’obsessionnel peut se culpabiliser de son comportement et il sera donc dans la réparation si le conjoint se révolte. Mais avant la réparation si le conjoint essaie de se détacher de cette relation fusionnelle, de prendre des distances, de décider par elle-même, l’obsessionnel peut se déchaîner par une violence verbale, par des gestes agressifs, contenus, en culpabilisant la victime.

L’acceptation de la domination aboutit, elle, à une emprise totale sur la victime, asservissement qui n’évite cependant pas que continue l’entreprise de destruction qui l’accable par un laminage quotidien et un contrôle incessant qui épuise. C’est une entreprise de destruction psychologique car l’autre ne peut être différent de lui.


La toute puissance obsessionnelle de la pensée.


L’enfant, au stade anal, vers 2ans, commence à vouloir maîtriser, contrôler son entourage. Mais , hélas, il n’a pas encore la maîtrise du langage, sauf quelques rudiments, tel que : « papa, maman,…..melde…. ». Cependant sa pensée commence à s’élaborer plus vite que la parole. Aussi, pour arriver à ses fins il utilise la pensée qui doit être comprise par son entourage en montrant par des gestes ce qu’il veut, sinon il rouspète, crie, pleure jusqu’au moment où on lui cède. Il n’a pas besoin de parler pour être compris.

La personnalité obsessionnelle reconnaît l’autorité du père.

Contrairement à la toute puissance du Pervers narcissique ( qui se place comme la seule autorité, comme un Dieu Tout Puissant ayant pris la place de l’autorité de son père et possédant ainsi le phallus), l’obsessionnel croit en la toute-puissance de sa pensée, que celle-ci se réalisera grâce à un processus ritualisé de sa pensée.


La toute-puissance obsessionnelle se fait aussi à l'aide de gestes magiques. C'est la magie incantatoire. Il croit en la pensée magique afin de pouvoir s’assurer de contrôler le monde qui l’entoure et de le maîtriser.

Cela lui permet d’avoir l’emprise sur le monde extérieur en l’exerçant par la maîtrise, le contrôle et la contrainte..