mercredi 7 août 2013
Un commentaire sur l'article : "Le Pervers Narcissique souffre mais fait souffrir..."
Une personne, "anonyme", a voulu commenter l'article : "Le Pervers Narcissique souffre mais fait souffrir ..." :
"Enfin un article qui me fait comprendre pourquoi je continuais à avoir des doutes sur mon PN.
Les autres articles décrivent le PN comme sans empathie, sauf pour lui même, sans affect, froid...
Mon PN étant très torturé, je venais à me dire encore et encore que ce n'était pas un PN et que c'est moi qui ne vais pas bien, que c'est moi qui le fait souffrir.
Car je pense que sa souffrance, telle que vous l'avez décrite au-dessus est bien réelle et ressentie..C'est pourquoi j'en venais à me dire que tout est de ma faute et probablement moi qui vais mal...
Mais effectivement, seule sa souffrance est réelle. "
mardi 6 août 2013
Il m'a tout pris : ma personnalité, ma joie de vivre
article "PEVERS PARANOIAQUE" :
Voici le témoignage poignant de Mechtilde qui, pour éviter d'être détruite complétement par son bourreau a eu le courage de s'arracher de cette relation d'emprise qui la menait tout droit au suicide.
"Bonjour,
47 ans, mère de 7 enfants, j'ai quitté mon mari pn il y a 5 mois... avec mes deux plus jeunes sous le bras...
Je suis partie au bout de 22 ans de mariage, au bout de la deuxième fois. La première fois il a été secoué ne me croyant pas capable de partir... mais à mon retour il a mis son salaire sur un compte personnel pour mieux me tenir...la deuxième fois il avait changé de façade... était plus doux.. mais jouait avec l'argent, m'appauvrissait pour mieux me contrôler car j'étais mère au foyer et je ne vivais que de la CAF... il avait une maîtresse et ça l'arrangeait que je reste dans ma prison dorée à élever les enfants...
Mais comme un serpent il resserrait les anneaux... j'étouffais de plus en plus... je prenais des médicaments et parfois de l'alcool avec pour oublier et dormir surtout les dimanche après-midi qui étaient horribles... alors il claquait les portes, n'avait aucune pitié de mes larmes, marchait dans le couloirs avec une certaine raideur...
Il était paranoïaque et perfectionniste... c'était invivable... pour vivre bien avec lui il fallait ne rien dire et rien faire être sous sa coupe, l'admirer et le suivre partout... bref c'était invivable... moi qui était une fille si généreuse, j'aimais rire, recevoir des amis.. lui n'aimait rien ... il était jaloux de ma joie de vivre alors il m'a tout pris : ma personnalité, ma joie de vivre... je n'étais plus qu'une femme inexistante qui était en train de mourir à petits feux... alors si j'étais restée je serai à l'asile ou suicidée...
Je suis sans logement fixe, ni travail mais je suis libre... et ce qui est terrible dans tout cela c'est que je suis toujours amoureuse de mon bourreau... ça passera... le temps arrange toujours les choses.... mes grands sont manipulés ça fait mal car ils sont achetés par lui... il est cadre supérieur... donc facile... mais je marche avec mon cœur, je leur dit que je les aime et qu'ils peuvent compter sur moi si soucis... parmi mes deux petits derniers qui sont avec moi l'un d'eux est handicapé... ma croix est lourde mais Dieu jugera...
Bien amicalement à tous et courage on les aura !
Mechtilde"
samedi 3 août 2013
SYNDRÖME POST-TRAUMATIQUE DE LA RELATION D'EMPRISE
Ci-dessous le témoignage d'une personne qui était sous emprise psychologique et physique et qui vivait dans la peur perpétuelle de l'autre, de ses paroles qui tuent et qui laissent des cicatrices au plus profond de l'âme.
"Cela fait deux ans maintenant que je suis séparée. A la fin de la relation, la peur était présente presque à chaque instant. Peur qu'il réagisse par le mépris, les remarques assassines, voir des accès de violence (envers les objets, jamais envers moi physiquement), son regard me glaçait suffisamment.
Cette peur était parfois pire que les réactions violente qu'il avait, parce que j'anticipais. J'attendais son retour souvent (toujours?) avec inquiétude, et quand ce que j'avais imaginé n'arrivait pas, alors je me disais que je devenais vraiment folle d'avoir imaginer cela.
Je perdais toute joie de vivre, grâce à des amis, j'ai commencé à prendre de la distance, à écrire ce que je vivais au quotidien dans un cahier, histoire de me raccrocher à la réalité, , que ce que j'avais vécu je ne l'avais pas rêvé (il était souvent dans le déni).
Il est a lu ce cahier, j'étais la mauvaise, celle qui écrivait cela, il ne voyait pas l'horreur de ce qu'il me faisait vivre, aucune remise en cause.
Quand il est parti, parce qu'il avait trouvé un copine (avec qui il vit maintenant) j'ai fait une importante dépression, même une ts, qu'il a qualifié de simulacre de suicide en rigolant.
A ses yeux, et même aux yeux de mes enfants, c'était moi qui était folle, la mauvaise, qui n'avait pas su l'aimer.
Grand séducteur , il présente toujours les choses aux enfants, à son entourage avec un tel discourt et une tel autorité, qu'il est difficile de ne pas y adhérer.
Maintenant j'ai coupé tous les ponts, sur les conseils de psy, je me reconstruit petit à petit. Mais parfois (souvent?) encore ses remarques dévalorisantes me reviennent en mémoire et continuent à me déstabiliser dans ma vie quotidienne. On ne sort pas indemne de toute une vie (31 ans) passé aux côté d'un pervers narcissique."
"Cela fait deux ans maintenant que je suis séparée. A la fin de la relation, la peur était présente presque à chaque instant. Peur qu'il réagisse par le mépris, les remarques assassines, voir des accès de violence (envers les objets, jamais envers moi physiquement), son regard me glaçait suffisamment.
Cette peur était parfois pire que les réactions violente qu'il avait, parce que j'anticipais. J'attendais son retour souvent (toujours?) avec inquiétude, et quand ce que j'avais imaginé n'arrivait pas, alors je me disais que je devenais vraiment folle d'avoir imaginer cela.
Je perdais toute joie de vivre, grâce à des amis, j'ai commencé à prendre de la distance, à écrire ce que je vivais au quotidien dans un cahier, histoire de me raccrocher à la réalité, , que ce que j'avais vécu je ne l'avais pas rêvé (il était souvent dans le déni).
Il est a lu ce cahier, j'étais la mauvaise, celle qui écrivait cela, il ne voyait pas l'horreur de ce qu'il me faisait vivre, aucune remise en cause.
Quand il est parti, parce qu'il avait trouvé un copine (avec qui il vit maintenant) j'ai fait une importante dépression, même une ts, qu'il a qualifié de simulacre de suicide en rigolant.
A ses yeux, et même aux yeux de mes enfants, c'était moi qui était folle, la mauvaise, qui n'avait pas su l'aimer.
Grand séducteur , il présente toujours les choses aux enfants, à son entourage avec un tel discourt et une tel autorité, qu'il est difficile de ne pas y adhérer.
Maintenant j'ai coupé tous les ponts, sur les conseils de psy, je me reconstruit petit à petit. Mais parfois (souvent?) encore ses remarques dévalorisantes me reviennent en mémoire et continuent à me déstabiliser dans ma vie quotidienne. On ne sort pas indemne de toute une vie (31 ans) passé aux côté d'un pervers narcissique."
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