samedi 3 août 2013

SYNDRÖME POST-TRAUMATIQUE DE LA RELATION D'EMPRISE

Ci-dessous le témoignage d'une personne qui était sous emprise psychologique et physique et qui vivait dans la peur perpétuelle de l'autre, de ses paroles qui tuent et qui laissent des cicatrices au plus profond de l'âme.

"Cela fait deux ans maintenant que je suis séparée. A la fin de la relation, la peur était présente presque à chaque instant. Peur qu'il réagisse par le mépris, les remarques assassines, voir des accès de violence (envers les objets, jamais envers moi physiquement), son regard me glaçait suffisamment.

Cette peur était parfois pire que les réactions violente qu'il avait, parce que j'anticipais. J'attendais son retour souvent (toujours?) avec inquiétude, et quand ce que j'avais imaginé n'arrivait pas, alors je me disais que je devenais vraiment folle d'avoir imaginer cela.

Je perdais toute joie de vivre, grâce à des amis, j'ai commencé à prendre de la distance, à écrire ce que je vivais au quotidien dans un cahier, histoire de me raccrocher à la réalité, , que ce que j'avais vécu je ne l'avais pas rêvé (il était souvent dans le déni).

Il est a lu ce cahier, j'étais la mauvaise, celle qui écrivait cela, il ne voyait pas l'horreur de ce qu'il me faisait vivre, aucune remise en cause.

Quand il est parti, parce qu'il avait trouvé un copine (avec qui il vit maintenant) j'ai fait une importante dépression, même une ts, qu'il a qualifié de simulacre de suicide en rigolant.

A ses yeux, et même aux yeux de mes enfants, c'était moi qui était folle, la mauvaise, qui n'avait pas su l'aimer.

Grand séducteur , il présente toujours les choses aux enfants, à son entourage avec un tel discourt et une tel autorité, qu'il est difficile de ne pas y adhérer.

Maintenant j'ai coupé tous les ponts, sur les conseils de psy, je me reconstruit petit à petit. Mais parfois (souvent?) encore ses remarques dévalorisantes me reviennent en mémoire et continuent à me déstabiliser dans ma vie quotidienne. On ne sort pas indemne de toute une vie (31 ans) passé aux côté d'un pervers narcissique."

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